Comment choisir un voyant ? Quels sont les pièges à éviter ? Autant de questions qui ne manquent pas de se poser à tout un chacun dès lors qu’il désire en apprendre un peu plus sur les événements appelés à jalonner sa destinée.
Tout d’abord il est important de tenir compte du fait que la voyance n’est pas un métier réglementé. D’après les statistiques, il apparaît qu’un français sur six solliciterait les services d’un professionnel des arts divinatoires, et ce qu’il s’agisse d’un voyant, d’un médium, d’un astrologue ou autres…
D’après l’INAD qui est l’acronyme de l’Institut national des arts divinatoires, 15 millions de consultations voyance par an seraient effectuées dans l’hexagone.
Tout un chacun peut s’il le souhaite s’autoproclamer voyant ou médium et exercer cette activité professionnelle dans la foulée. L’absence de réglementation de cette profession donne le champ libre à toutes sortes de personnes. D’aucuns prennent le parti d’exploiter la crédulité de leurs consultants tandis que d’autres font montre d’un réel sens du service et d’une empathie qui les honore. Comment séparer le bon grain de l’ivraie ?
La voyance via les petites annonces
La presse gratuite au même titre que les magazines et les quotidiens sont truffés de petites annonces publicitaires faisant les louanges de voyants, de médiums et d’astrologues. Peut-on vraiment croire qu’un praticien ayant besoin de recourir à des annonces racoleuses puisse être quelqu’un de sérieux ? De toute évidence un tant soit peu de bons sens permettent bien souvent d’éviter ce genre de mésaventures qui d’ailleurs ne conduisent qu’à des désillusions quand ce ne sont pas des désagréments…
De plus, certains voyants et médiums exercent en toute illégalité. Tout praticien digne de ce nom doit être déclaré auprès des services fiscaux et administratifs ou du moins exercer pour le compte d’une société. Ce type de détails doivent clairement figurer sur l’annonce. Sans parler de bon sens, il va sans dire que s’en remettre au bouche-à-oreille semble nettement plus prudent.
Le tarif d’une consultation voyance ne se décide pas « à la tête du consultant ». Cette information doit être affichée, il s’agit d’une obligation légale. En moyenne, la tarification varie entre 50 et 80 €. Sa durée se situe généralement entre trois quarts d’heure et une heure. Contrairement à d’autres professions, un professionnel des arts divinatoires n’est pas soumis à une obligation de résultat. En cas de litige, le consultant ne dispose d’aucun recours ; d’autant plus qu’il n’a bien souvent aucune facture détaillant la nature exacte de la consultation.
Que faire en cas de litige avec un voyant ?
Avant d’engager une poursuite suite à une consultation voyance, la première chose à faire est d’essayer de parvenir à un accord à l’amiable. Il est d’ailleurs possible de solliciter un médiateur tel que l’INAD. À défaut d’entente, le consultant qui s’estime floué peut déposer une plainte au commissariat ou à la gendarmerie. Ce dernier peut également adresser un courrier recommandé avec accusé de réception à l’intention du Procureur de la République du tribunal d’instance correspondant au lieu où s’est déroulé le litige. Dans ce cas, il convient d’être clair et concis. Il faut tout d’abord relater les faits tels qu’ils se sont produits tout en prenant soin de joindre toutes les pièces justificatives utiles, qu’il s’agisse de la facture, du relevé de compte, d’une éventuelle annonce, d’un témoignage, etc.
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